Accélérer nos technologies et capacités de production de thérapies innovantes (y compris pour la thérapie génique et cellulaire), c’est offrir à la production pharmaceutique française, une occasion unique de retrouver sa position de leader en Europe et dans le monde. Ceci est particulièrement opportun, dans un contexte où la production pharmaceutique française de principes actifs revient au premier plan des préoccupations, et cela permettra de plus, de garantir un meilleur accès aux innovations de demain et de participer à notre indépendance sanitaire.
Aujourd’hui, une opportunité inédite se présente avec l’émergence de nouvelles technologies (révolution numérique, capacité grandissante à modifier synthétiquement l’ADN, nouveaux capteurs intelligents, organoïdes, développement de la nanoélectronique et micro-fluidique, robotique …), il est maintenant possible d’envisager des approches technologiques totalement disruptives pour une bio-production intelligente bien plus performante et ainsi multiplier la productivité. La France a tous les atouts pour remporter ces défis à court et long terme. Ainsi accélérer l’évolution radicale des technologies de bio-production, représente un enjeu compétitif essentiel à saisir pour la France.
Le projet CSF industriel Bioproduction vise à mettre en place un programme d’envergure pour faciliter l’émergence de ruptures technologiques dans la bio-production des thérapeutiques répondant aux défis des industriels. Ceci permettra ainsi de créer une filière d’excellence autour de la découverte et la production des thérapies biologiques innovantes.
- Les objectifs de ce projet industriel structurant sont triples :
Permettre aux industriels un gain de productivité de 100x à l’horizon de 10 ans, permettant un accès optimisé aux traitements innovants, au bénéfice du patient. - Créer un tissu de start-up / PME , issues de ces technologies de rupture, tout en favorisant le développement d’ETI nationales sur ce secteur, permettant la création d’emplois nouveaux .
- Renforcer la filière (notamment par la formation) et l’attractivité de la France, avec pour ambition de devenir le leader européen dans cette nouvelle économie, tant au niveau du développement que de l’industrialisation renforçant ainsi notre souveraineté en termes d’approvisionnement.